La Vraie Vérité sur le Stade Olympique de Montreal
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La construction du Stade Olympique de Montréal

Les textes

K02 - Notre échéancier des études et travaux
K22 - L’Université de la technique a servi à quoi ?
K26 - Pourquoi la préfabrication ? Pourquoi les français ?
K28 - Le Vélodrome est terminé... Le COJO prend possession du Stade
K29 - Des études - Des mandats - L’omniprésence d’ingénieurs, de firmes d’ingénieurs
K30 - Les Expos vantent notre Stade et partent
K31 - La RIO contrôle l’information, trompe l’Histoire et joue à la chaise musicale
K.51 La grande tromperie
K.52 À l’Entreprise Charles Duranceau – Chapeau
K.53 À l’entreprise Schokbéton - Chapeau
K.54 Lavalin, le puissant
K.55 Le rôle des partis politiques
K.56 Les Québécois se souviennent
Plusieurs autres textes
sont à venir

LA CONSTRUCTION DU PARC OLYMPIQUE
M. DRAPEAU AVAIT SOIF …
QUÉBEC AVAIT FAIM, … et
« LE BAISER DE JUDA », TEXTE ADRESSÉ À
MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE

Le Complexe du Parc Olympique comprend deux bâtiments principaux :

•• Le Vélodrome avec son Toit révolutionnaire, bravoure d’architecture et dentelle de béton, une première structure de ce type où il fallait tout inventer. Le vrai coût : $57 Millions. Prévu : $18,92 Millions. 3,01 fois plus. Lorsque le budget fut établi en avril 1972, ce Toit n’était pas encore conçu. Il apparaîtra après que nous ayons obtenu la permission de couvrir le Vélodrome en Janvier 1973.

•• L’ensemble Stade–Mât–Piscines, spectaculaire et inédit, où le Stade répétait les défis techniques déjà maîtrisés par son frère « Le Parc des Princes à Paris », où le Toit des Piscines était un double du Toit du Vélodrome avec ses arcs et ses voûtes de béton analogues et son Mât qui n’était pas un problème pour qui connaissait à fond précontrainte et post-contrainte. Le vrai coût du Parc sans le Vélodrome : $2,345 Milliards. Prévu : $164,21 Millions. 14,3 fois plus. Notre prévision pour cet ensemble où Québec avait conclu ± 40% de trop était correcte et le budget aurait dû être respecté.

Le premier « Le Vélodrome » construit par la Ville de Montréal, à la manière de Montréal et le deuxième « Stade–Mât–Piscines » construit par le Gouvernement du Québec, à la manière de Québec.

AVANT-PROPOS

J’écris ces textes et je me demande « Qui est encore intéressé par ces constructions d’il y a 35 ans ? » C’est du passé, c’est réglé. Le Stade baille aux corneilles et il nous a coûté un prix fou. Connaissons-nous vraiment les vrais coupables de cette honte financière et sportive ? Les journalistes s’intéressent aux gros scandales comme nous en voyons en 2010. Que quelqu’un ait monté une facture de $2,4 Milliards pour un projet de $183 Millions, pas de problème. Que bientôt, il s’en ajoutera $300 à 500 Millions, c’est normal. Pourtant, si nous regardions ce que veut dire « Un chantier à la manière de Québec ». J’ai la chance d’avoir vu de proche agir les gens de Québec et … je comprends la facture.

J’ai débuté l’écriture de ce texte d’introduction sur la construction du Parc Olympique il y a plus de deux mois. J’en suis à ma vingtième version et je n’ai toujours pas fini. À ma décharge, faire simple et concis pour résumer 35 années d’histoire et plus de 150 articles n’est pas une tâche facile.

Par contre, la reprise de ces textes m’a obligé à relire mes articles, à dégager les plus importants. Peu à peu, « La Vraie Vérité » a fait surface. J’ai travaillé « à la Taillibert », comme je l’ai vu faire en 1971. Croquis par-dessus croquis, un élément s’ajoutait, se corrigeait et le dernier croquis sur le dessus de la pile (parce qu’ils étaient empilés les uns par-dessus les autres) était toujours le meilleur, celui qu’il fallait retenir, le plus économique. J’ai fait de même. J’ai empilé mes articles. Je les ai analysés. J’ai choisi les paragraphes les plus importants et ceux à enlever. J’ai compris le fond de cette sale histoire, choquante pour plusieurs. J’ai mis de côté cette paperasse. Je recommence à zéro. Soulevez une dernière fois le couvercle sur la marmite et lisez tous ces textes. Cette Œuvre d’art le mérite.

Voici « Cette incroyable Vraie Histoire ».


 

DEUX PHRASES RÉSUMENT TOUT

Pour moi qui ai vécu intensément la phase de mars 1971 aux Jeux de 1976 et qui ai suivi avec intérêt comme M. tout le monde l’Après-Jeux jusqu’à ce jour de mai 2010, deux phrases résument ce dossier.

Si M. Drapeau avait soif... de réaliser « Son meilleur projet »,

Québec et sa RIO avaient faim... et ce projet devint ce fiasco financier et sportif.

Lorsque j’ai débuté l’écriture de ces textes en l’an 2000, pour les agrémenter, j’utilisais un gros chat et une petite souris. La situation découlant de ces images exprimait bien ce qui s’est réellement passé, puisqu’un certain vendredi saint 12 avril 1974, Québec lança son « Échec et Mat » et … …


Québec et son CCJO
 
Montréal et M Drapeau

… … la bibitte de gauche bouffa la petite bibitte de droite. « Historiens, corrigez vos écrits. »


 

LA RÉSOLUTION DE L’ÉNIGME FINANCIÈRE « QUÉBEC AVAIT FAIM »

Nous ne comprenions pas comment nous avions pu contrôler les maudites portes et les poinçons pour payer exactement les matériaux déchargés sur le site et le vrai nombre de travailleurs, alors que les gens de Québec expérimentés dans les gros chantiers ne pouvaient le faire correctement.

Ce n’est que plusieurs années après les Jeux que j’eus la réponse lorsque je reçus ce téléphone surprise d’un type important que j’ai toujours respecté. Cette révélation est de loin l’élément qui m’a le plus troublé. Je dois vous raconter.

Sur mon honneur, un jour je reçus un téléphone d’un haut responsable sur le chantier qui avait vu la veille une émission de télévision -- « Les 30 journées qui ont fait le Québec – L’ouverture des Jeux Olympiques le 17 juillet 1976 » -- où je mentionnais avoir entendu des ouvriers dire que les camions remplis d’acier passaient sur le site sans décharger leur voyage et avoir ajouté que je ne comprenais pas que personne n’ait posé la question « Qui contrôlait la porte » ? C’était sa compagnie.

Et lui de me demander « Tu ne vas pas écrire cela dans ton livre ? » Je lui répondis « N’est-ce pas la vérité ? » Et lui de me répondre « Il y en a à Québec qui avait faim. »

Et moi de rétorquer « Me dites-vous que vous laissiez faire parce que des personnes à Québec vous demandaient un retour là-dessus ? » Il insista à nouveau en mordant dans ses mots « Je te l’ai dit qu’il y avait des gens à Québec qui avaient faim. » M. Bourassa n’aurait pas apprécié entendre cela.

Donc, le non contrôle des maudites portes, c’était voulu, c’était toléré, c’était connu des dirigeants.

 

LA RÉSOLUTION DE L’ÉNIGME TECHNIQUE...

… … L’absence en tout temps • depuis le 12 avril 1974 jusqu’en 2010 • du seul vrai Directeur de projet connaisseur de tous les aspects de cette technique « Son concepteur, l’Architecte Taillibert ».

… … Le Directeur de projet que Québec a mis pour remplacer M. Taillibert ce 12 avril 1974 n’avait pas la connaissance pour définir ces techniques, ni préciser les méthodes de construction à suivre par nos entreprises d’ici, comme pour le Toit du Vélodrome où nos ingénieurs ont fait appel aux ingénieurs français.

Oui ! La structure de ces bâtiments et le Toit mobile étaient trop compliqués pour nos ingénieurs d’ici, même les meilleurs, même les plus cotés auprès de nos politiciens du Gouvernement de Québec.

Oui ! Toutes nos entreprises ne savaient pas construire le gros œuvre (la structure de béton de ces bâtiments), ni le Toit mobile de l’Architecte Taillibert. Il suffisait de leur définir la méthode de faire.

Oui ! La RIO et ses politiciens ont toujours fait preuve de xénophobie envers les « maudits » français alors qu’ils auraient dû suivre l’exemple du « Toit du Vélodrome » complété depuis le 1er janvier 1976, l’œuvre conjointe de la Ville de Montréal et de l’Architecte Taillibert. Pour voir le texte sur la complexité de ce Toit, cliquez ici.


 

MARS 1971 À AVRIL 1974 - À LA MANIÈRE DE MONTRÉAL, DE M. DRAPEAU

M. Drapeau n’avait pas besoin que quelqu’un paie quotidiennement son pain et son beurre.

M. Drapeau voulut construire un Complexe de Sport hautement relevé, grandiose, inédit et le plus économique, selon les règles alors en vigueur à la Ville de Montréal, sous sa direction immédiate. « Des Installations gratuites », répétait-il, sans laisser de dettes ni au Pays, ni à la Ville où les Jeux se tiennent pour faire la preuve que même les petits pays pouvaient penser organiser les Jeux Olympiques d’été sans s’endetter. Du même coup, il remplissait son engagement de tenir les Jeux dans de superbes Installations et de doter Montréal d’un grand Stade, digne des Ligues majeures.

Il choisit ses hommes de confiance. Il était tantôt technicien, tantôt citoyen, tantôt comptable, tantôt critique, tantôt maire, … pour nous tous un exemple et une motivation. Tous ceux qui l’ont côtoyé ont senti cette volonté de respecter ses engagements, coûte que coûte.

Parc des Princes, Paris.  Inauguré le 4 juin 1972
Parc des Princes, Paris. Inauguré le 4 juin 1972
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Avec le seul Directeur de projet possible. - Pour les concevoir, un Architecte qui était le seul capable de réaliser et de diriger de tels projets sportifs à des coûts incroyablement bas. Son Parc des Princes et ses nouvelles techniques de construction, ses 50,000 sièges et ses 50 consoles, construit en plein Paris en 1970/1971, avec une autoroute qui passe dessous, n’a-t-il pas coûté $90M de francs ($18 Millions) ? Vu le caractère inédit de ce Complexe, ces constructions seront réalisées par les Services de la Ville, comme au Métro en 1962, sous la direction exclusive de l’Architecte Taillibert et son équipe, avec les Ingénieurs et Directeurs de chantier français pour définir les méthodes de construction et en surveiller l’application, comme ce fut fait au Vélodrome.

« Ce sera fait par mes gens (K01 - Création de la DPO), à l’intérieur du budget déclaré et accepté par Ottawa et Québec, et en conformité avec nos règles en vigueur à la Ville », avait-il dit, donc soumissions publiques, délais légaux, textes des contrats clairs et sans phrases sujettes à extras, contrôles stricts sur le chantier du nombre de travailleurs et de la livraison de matériaux. Pas de magouilles et un chantier en ordre. Un point échappait à M. Drapeau « Les troubles ouvriers » qui étaient … de responsabilité provinciale. Il imagina plusieurs types de motivations pour inciter les travailleurs à un meilleur rendement, dont une brochure à leur intention et il leur serrait la main à tous les matins. M. Drapeau voulait que les travaux Stade+Mât+Piscines soient menés comme au Vélodrome.

Nous avions un échéancier ! … que j’ajustais à tous les jours et M. Drapeau aimait venir incognito pour discuter des urgences ou des priorités. Nos Installations étaient livrées 14 mois avant les Jeux ! Je l’ai analysé en date du début avril 1974 et nos échéances étaient respectées à une exception près : la structure du Stade où le bureau d’ingénieurs-conseils qui voulait se servir de grues inexistantes nous fit perdre une année avec ses plans inutilisables que 2 bureaux d’ingénieurs-conseils français recommencèrent à zéro et en toute hâte dès mai 1974. Pour voir le texte sur notre échéancier, cliquez ici. (K02... Texte à venir) Pour voir celui sur les grues inexistantes, cliquez ici (K03).

M. Drapeau avait dit vrai pour les revenus engendrés par son plan d’autofinancement qui rapporta $430 Millions et non les $310 Millions prévus, 38,7% de plus, selon le rapport officiel du COJO. M. Drapeau n’eut rien à foutre avec l’orgie de dépenses de $2,4 Milliards, bientôt $2,8 Milliards.

Lorsque Québec remplaça M. Drapeau le 12 avril 1974, il n’y avait pas $50 Millions de dépensés.


 

AVRIL 1974 À NOVEMBRE 1975 - À LA MANIÈRE DES HOMMES FORTS DE QUÉBEC
MESSIEURS DRAPEAU ET TAILLIBERT DEHORS... QUÉBEC DÉBARQUE - L’ERREUR FATALE !

Épuisé après un long carême et profitant du fait que le Vélodrome n’était pas prêt pour les Championnats du monde de cyclisme 1974 à cause de la permission tardive de le couvrir en totalité accordée en janvier 1973 et de son Toit complexe, Québec décida de tasser Montréal et d’implanter « un nouveau Directeur de projet », leur Ingénieur favori et de bonne renommée. Québec n’avait pas compris que ces projets non conventionnels exigeaient des techniques avancées non maîtrisées par nos meilleurs Ingénieurs d’ici. Même en 2010, il (RIO) ne l’a pas encore compris, ou … cela fait son affaire.

Après une période sombre, un certain vendredi saint 12 avril 1974...

… … notre Projet trouva son dénouement tragique (K04 - Période sombre – Janvier à Avril 1974). Le Président du Comité Exécutif me convoque à son bureau et il m’annonce en ces termes : « Nous avons décidé de modifier votre chemin d’autorité. Désormais vous relèverez de votre Directeur et nous avons engagé un Ingénieur renommé pour diriger le Projet et pour se dresser devant M. Taillibert. Cet Ingénieur a accepté à la condition de relever du Directeur du Service. » (K05 - Le vendredi saint mortel) Cet Ingénieur et ses compagnies, privilégiés de Québec, seront chanceux et omniprésents jusqu’en 2010 malgré leurs échecs dans ce dossier.

Pourquoi le Président du Comité Exécutif … pour m’annoncer cette mauvaise nouvelle, alors que je voyais M. Drapeau à tous les matins ? Pourquoi notre Directeur, alors qu’il avait été hostile au projet jusque là ?

… … Parce que Québec avait dicté la suite, même si M. Drapeau n’était pas d’accord.

M. Drapeau reconnut publiquement cette faiblesse...

… … dans une entrevue qu’il accorda à The Montreal Star en fin mars 1976 : « Les gens disent que je suis dictateur », avec quelques regrets, « mais en fait c’est parce que je n’étais dictateur que tout cela est arrivé. »… « Le jour où la Ville perdit le contrôle, ce fut un jour triste, … a sad day. … »

M. Drapeau fournit des précisions sur quoi il estime ne pas avoir exercé assez de contrôle : « En acceptant la suppression du Service des Travaux publics de la Ville de la gestion de projet, en acceptant de participer à des audiences publiques fastidieuses à Québec et de ne pas avoir accordé à M. Taillibert la complète et exclusive autorité pour la stratégie de la construction dans le stade. »

« Dans l'ancien temps, les ingénieurs n’existaient pas et ils ont construit les Pyramides, le Colisée, le Sphinx et les grandes Cathédrales d'Europe. M. Taillibert est le genre d'architecte qui construit ses œuvres et les techniciens travaillent sous lui ! Il était évident qu'il en connaissait mille fois plus que tout constructeur ou ingénieur au Québec. » Ces textes furent publiés le 1er avril 1976.

Je n’ai jamais vu un chantier si désordonné, si incontrôlé et si dispendieux.

À partir de ce jour, j’ai vu comment se déroule un chantier « made in/by Québec » … … lorsque tu mettras sur le dos de Montréal ton incapacité et tes folles dépenses. … J’aurai tout vu !

Leurs premières actions parlent par elles-mêmes.
  • Changement de notre méthode d’accès des travailleurs au site (carte de temps et poinçon) (K06).
  • M. Taillibert, son équipe et les directeurs de chantier français dehors.
  • Humilions l’Équipe technique en place et Clôturons le Vélodrome, la brebis galeuse (K07).
  • Le Vélodrome était exclu de leur mandat !
  • Blâme pour les préachats d’acier non faits (K08).
  • Nouveau budget gonflé et plein d’erreurs fait par des « experts » (K09).
  • SOS aux Ingénieurs français malgré Québec. (K10)
  • Abandon des soumissions publiques parce que c’est pressé.
  • Textes des contrats avec des petites phrases pour payer de gros extras (K11).

Et la suite, … qui fait que ces gros projets gaspillent des centaines de millions, si ce n’est pas des milliards comme ici
  • Commission parlementaire à Québec en janvier 1975 (K12).
  • Le COJO et sa farce de l’Autostade (K13).
  • Libre circulation des matériaux (K14).
  • Rapports mensuels truqués (K15).
  • Grues mal réquisitionnées et incontrôlées (K16).
  • Les gaines bouchées (K17).
  • Chantier maintenu en complet désordre.
  • Encombrement des équipements.
  • Coffrages refaits 3 ou 4 fois/Aucun contrôle sur le nombre de travailleurs absents et payés (K18).
  • Budget révisé à la hausse pour tenir compte des magouilles/Rencontre déterminante (K19).
  • Acier de précontrainte traînant par terre.
  • Le pourquoi des grèves, = la semaine de travail (K20).
Durant l’année 1975, nous payions entre $5 et 12 Millions par semaine !

M. Drapeau sollicita M. Bourassa plusieurs fois, … … et la RIO arriva.

Non satisfait du travail du mandataire-coordonnateur (Lavalin) et du gérant des travaux (Désourdy), non satisfait d’un chantier en complet désordre, non satisfait de l’avancement des travaux, M. Drapeau a sollicité à plusieurs reprises M. Bourassa durant l’année 1975 afin de « mettre au pas » ceux qu’il lui avait imposés en avril 1974 et qui avaient failli. (K21 - Le mandataire et le gérant échouent)

M. Drapeau le révéla dans son entrevue à The Montreal Star le 27 mars 1976 en ces mots : « He contacted Quebec City and demanded that Lavalin and Desourdy be removed from the site, and that the public works department be put back in charge. If these things were not done, he would quit. »

M. Bourassa refusa et créa sa RIO le 20 novembre 1975, 19 mois après l’arrivée du Directeur sauveur, leur Ingénieur renommé.

L’Histoire a démontré...

… … que cet Ingénieur renommé a gagné la guerre des honoraires, mais qu’il a perdu la guerre de la technique. Son 1er Toit mobile a été enlevé (les extras payés quand même et la pénalité annulée !) et son prochain Toit fou confirmera son incapacité à faire ce qui était prévu et la xénophobie de la RIO envers les maudits français... Une grave erreur signée Québec qui nous coûtera $2 Milliards de trop. L’équipe compétente qui construisait le Vélodrome fut tassée. « Cette Université de la technique » n’avait servi à rien. (K22 - L’Université de la technique... Texte à venir) Toutefois, un piège les attendait : « Ils ne connaissaient pas cette technique. »

En novembre 1975, avec ces magouilles, un chantier désordonné et un mauvais Directeur de ce type de projet, la facture à prévoir atteignait les $575 Millions. Elle fera tout un bond avec la RIO !


 

NOVEMBRE 1975 À JUILLET 1976 - À LA MANIÈRE DE LA RIO

Dès l’arrivée de la RIO, un savant stratagème permit d’enlever toute responsabilité sur le dos du mandataire et du gérant des travaux si les Installations n’étaient pas terminées à temps. (K23)

La RIO met de l’ordre au chantier, crée des cellules de travail dans chaque bâtiment et force la paix des travailleurs. Les travaux s'accélèrent, les dépenses aussi... (K24). Nous ne saurons jamais à quel prix. Ce que nous savons, la facture à prévoir augmenta subitement de $450 Millions. Sans oublier un certain dîner « Chez son père ». (K25)

Québec n’a jamais remercié Montréal pour sa bouée de sauvetage

C’était planifié depuis janvier 1972. M. Taillibert opta pour préfabriquer les pièces de béton du Stade comme au Parc des Princes, mais à l’extérieur du Parc Olympique... Pourquoi ? Pour plus de précisions et pour être à l’abri des grèves. (K26... Texte à venir) À l’automne 1974, avec des plans valables, l’entreprise Schokbéton de Saint-Eustache, reconnue dans le domaine de la préfabrication de pièces de béton précontraintes, fut engagée pour fabriquer nos pièces structurales de grande précision. Plusieurs autres compagnies s’ajoutèrent. Tout fut bétonné en lieu sûr et contrôlable. Nous ne l’avons pas souligné : « Les professionnels français pour diriger le bétonnage et l’érection des pièces malgré une xénophobie évidente. » Voyez l’histoire de Jean-Louis Puysségur. (K27) Lorsque la RIO arriva, il ne restait qu’à assembler ces pièces comme nous avions prévu. C’est la raison pour laquelle le 13 juin 1976, le COJO put prendre possession du Stade. (K28... Texte à venir)

La RIO effectua un travail colossal et je n’hésite à dire que la RIO sauva les Jeux, sans oublier … parce que Montréal avait opté pour la préfabrication des pièces hors du chantier chez Schokbéton. Une poignée ferme de la RIO, la bonne volonté de tous et l’argent avaient triomphé.

En 206 jours, le miracle se produit. Plus de 75% de la structure du Stade-Mât-Piscines fut construit en moins de 7 mois (206 jours) du 21 novembre 1975 au 13 juin 1976. La RIO put réaliser cet exploit et sauver les Jeux … parce que Montréal lui a fait cadeau de sa planification.

À la fin des Jeux, le coût des constructions du Parc Olympique s’élevait à $850 Millions, plus $137 Millions pour le finir. Le coût total à prévoir le parachèvement inclus = $987 Millions selon le rapport du COJO produit en date du 30 avril 1977.


 

AOÛT 1976 À 2010 -
LA LONGUE TROMPERIE, LA XÉNOPHOBIE ET LE FAVORITISME... DE LA RIO

Les Québécois ne sont pas dupes. Ovation debout.-

La population avait vu juste en suivant la construction et les milliers de travailleurs connaissaient les manières de faire. Lors des Jeux, M. Drapeau reçut une ovation monstre « debout » des 70,000 personnes présentes à l’ouverture. Elles disaient « Merci M. Drapeau ». Notre Stade en tremblait, M. Drapeau aussi ! Quelques mois plus tard en novembre 1976, la population rendit son verdict. Le Parti Libéral perdit le pouvoir aux mains du Parti Québécois (PQ). La justice des vrais mercis était faite, … mais non celle de la technique, car il fallait finir le Mât et le Toit mobile et les français n’étaient plus là.

Le PQ crée une enquête Malouf qui passera à côté des vraies conclusions à cause de trous de mémoire ou de ceux qui ne veulent pas témoigner parce qu’ils reçoivent des contrats du Gouvernement de Québec. Pour voir ce texte, cliquez ici.

34 années de folles dépenses complètement injustifiées.
$1,552 Milliards au lieu de $137 Millions !
Québec avait-il encore faim ? Qu’est-ce qui manquait au fond ?

Avril 1974 – Novembre 1975.- Si la période de 19 mois sous la gouverne de LVLV et DD nous a fait voir un chantier mal dirigé, désorganisé à la connaissance des dirigeants, où l’augmentation des coûts a plus que triplé ($575M vs $183M) sans que la technique de construction ne soit modifiée, … …

Novembre 1975 – Juillet 1976.- Si la période RIO précédant les Jeux nous a fait vivre un miracle de réalisation à cause des pièces préfabriquées et si l’argent coula à flots pour une bonne productivité, notre prévision du coût total augmentant de quelque $450M durant cette période, … …

… … La période de l’Après-Jeux (de 1976 à 2010) nous a fait voir 34 années de gestion répréhensive d’une RIO politisée, partisane, où la xénophobie permit à nos professionnels Québécois de s’enrichir et où nous avons assisté à la destruction de ce Complexe et de son Parc de Sport.

… … Cette période qui dure trop nous a fait voir une RIO au visage changeant au cours des années, agir à l’abri des critiques, une RIO qui peut dépenser sans avoir à en rendre compte parce que l’argent des fumeurs est là et comble tous ses projets de construction fous et destructeurs. Cette période nous a fait voir une RIO qui contrôle l’information et l’ajuste selon son besoin pour assurer sa survie.

Le choix meurtrier de la RIO...

… … le bras de fer entre « l’Ingénieur de grande renommée (M. Bernard Lamarre de Lavalin) et celui qu’elle ne veut pas, M. Taillibert » … que le premier gagna haut la main étant de connivence avec l’arbitre. « Que M. Taillibert reste à Paris, nous l’avons assez vu dans le décor ! » M. Taillibert et ses ingénieurs demeurèrent à Paris à notre grand détriment. Nos hommes forts d’ici firent la pluie et le beau temps, fortement appuyés par cette RIO à la solde des partis politiques de Québec. Pourtant, nous savons que cet Ingénieur et ses firmes demeurèrent au dossier de 1974 à 2010. Le prochain Toit annoncé présentement n’est-il pas de SNC-Lavalin ?

La xénophobie des maudits français

Si nous avions mis de côté la xénophobie envers les maudits français, les $137 Millions prévus par la RIO pour terminer le Parc Olympique auraient été suffisants. J’utilise à dessein le mot « xénophobie » dans son vrai sens : « Hostilité systématique à l’égard des étrangers, de ce qui vient de l’étranger. » C’est écrit dans « L’HISTOIRE », M. Taillibert le seul à connaître le « comment faire ? » est chassé du chantier au grand plaisir de tous qui pouvaient lui attribuer leur incapacité et leurs factures élevées.

Le Toit Taillibert coûtait environ $35 Millions, moins de $50 Millions avec les indexations. Mais, il fallait que ce Toit soit réalisé à la manière de Montréal, non à la manière des affamés de Québec.

Avec la mauvaise gestion de la RIO, sa prévision pour l’Après-Jeux de $137 Millions s’est transformée en une dépense de $1,952 Milliards, 14,3 fois plus, le 4ième Toit inclus.


 

La RIO avait le double mandat...

… … De finir la construction, soit compléter les travaux, car plusieurs avaient été mis de côté pour les Jeux, terminer le Mât et installer la Toiture mobile de M. Taillibert.

… … De faire une bonne gestion de ces équipements de sports.

Mandat #1: Finir la construction...

… … de quelque chose que tu ne connais pas et que le seul qui peut le faire, tu ne lui demanderas jamais. « Nous, Québécois », je m’excuse, … « la RIO » a pris le bébé et elle a chassé la mère ! Lorsque cette situation se produit, tu es dans le trouble. Mais, cela fait l’affaire de ceux d’ici à qui tu t’adresses (peut-être la tienne aussi si Québec a toujours faim ?), même si nous devons admettre que jamais ces privilégiés n’ont réussi en 34 ans, … puisqu’à ce jour de juin 2010 nous sommes encore « en Appel d’offres pour un 4ième Toit » depuis 6 années, depuis le 11 août 2004.

La RIO, un mauvais Directeur de projet, qui ne sait rien de cette technique

L’absence du véritable Directeur de projet compétent, l’Architecte Taillibert, obligera la RIO à essayer de trouver des supposés experts qui pourraient régler son Mât et sa Toiture mobile. Mais ces experts n’existent pas. Alors, la RIO paiera des centaines de $Millions d’honoraires pour rien, pour sa xénophobie des « maudits » français et pour son entêtement à toujours utiliser ceux qui ne savent pas.

Ce qui est aberrant, c’est la quantité énorme, impensable, injustifiable de mandats d’études à des ingénieurs ou firmes d’ingénieurs. Comme ils ne connaissent pas cette technique, la trouvaille facile de la RIO « Les comités d’experts et les comités d’experts internationaux ». Ainsi, personne ne peut être blâmé et la caisse qui paie … en a perdu la tête depuis 35 ans. Ce qui est choquant, c’est qu’elle s’adressera toujours aux mêmes ingénieurs, aux mêmes firmes d’ingénieurs, où la fraternité et la complaisance entre elles sont reines. Mandats par-dessus mandats. Vérification de mandats. $Millions par-dessus $Millions gaspillés, Toit par-dessus Toit (K29... Texte à venir).

Une orgie d’études et d’honoraires comme Québec qui a faim sait bien faire

Fouillons un peu. Scrutons les mandats, les études, les comités d’experts et nous trouverons qu’il s’est dépensé des centaines de $Millions en honoraires (près de $400 Millions), 1.6 fois notre budget pour toutes les Installations des Jeux de 1976 !

M. Drapeau n’avait pas faim, il avait soif … … et « l’HISTOIRE » l’a mal jugé. Ses deux plus proches collaborateurs pour les constructions ont été traités comme lui. M. Taillibert reçut environ $8.5 Millions après 2 procès à la Cour Supérieure de Montréal. Un premier en 1983 devant le Juge Charles A. Gonthier où je fus invité cavalièrement et un deuxième réglé à l’amiable en 1993, 19 ans après les services. Quant à mes services, quant à mes plans que je produis à l’onglet « Le Stade Olympique », (cliquez ici) la RIO m’a cité à procès en 2000 et le Juge Larouche a ri lorsque j’ai dit avoir fait les 1ers plans du Stade et a conclu « Trop tard », 29 ans après les services. « L’apparente vraie justice RIO » était faite ! La RIO avait oublié qu’en 1983 elle m’a fait témoigner contre M. Taillibert et que ses honoraires avaient été réduit de $500,000 à cause de mes plans, qu’en 1989 elle m’avait engagé comme témoin expert dans sa cause qu’elle gagna contre le bureau de structure du Stade et qu’elle m’a demandé d’attendre après le dernier paiement à M. Taillibert en 1993. La mémoire lui a fait défaut ! Le reste des honoraires sont allés dans la poche … des firmes ou experts choisis par la RIO.

Mandat #2 : Faire une bonne gestion de ces équipements de sports

Le 6 Avril 1972, Montréal confirma la volonté de la Ville de Montréal et de M. Drapeau de créer son Parc des Sports rêvé depuis longtemps à l’intérieur du quadrilatère Pie IX – Sherbrooke – De Coubertin – Viau en ces termes :- « … Après les Jeux, le grand Stade sera utilisé pour les sports majeurs et les autres installations pour les sports amateurs et les universités. … … … Et le grand Stade devra conserver ses facilités d’athlétisme pour y tenir d’autres événements grandioses ».

« … Après les Jeux, le grand Stade sera utilisé pour les sports majeurs et les autres installations pour les sports amateurs et les universités. … … … Et le grand Stade devra conserver ses facilités d’athlétisme pour y tenir d’autres événements grandioses ».

Alors là, la RIO a déçu combien de milliers de sportifs ? Ni le premier, ni le deuxième énoncé ne tient la route. La RIO a tout démoli. C’est pour cette raison qu’en décembre 2008, j’ai remis un texte aux trois chefs de parti « Merci à la RIO … … de disparaître. » Pour voir ce texte, cliquez ici.

Une fois son œuvre de destruction du sport terminée, nos clubs professionnels de baseball et de football partis, la RIO a inventé le « récréo-touristique ». Elle s’est même permis de vendre une partie du Parc Olympique à l’entreprise privée pour le soccer. Si la RIO n’avait pas fait peur aux Québécois avec son Toit défectueux, les Expos qui avaient vanté notre Stade seraient peut-être encore ici K30... Texte à venir.

La RIO contrôle l’information, joue à la chaise musicale et ment

La RIO contrôle l’information, trompe « L’HISTOIRE » et joue « à la chaise musicale pour que ses responsables puissent répondre comme les politiciens je n’étais pas là, c’est l’autre avant moi. Il faut voir ses dirigeants, membres du C.A. et Ministres changés continuellement (K31... Texte à venir). La RIO ment sur les vraies raisons de sa création en novembre 1975 (K32).

La RIO tient compte d’un reproche.- J’ai ouvert ce site en décembre 2009 sans le publiciser. Je reprochais à la RIO de ne pas avoir renseigné les Québécois sur la beauté de ce chef d’œuvre depuis 1976. Cette semaine de mai 2010, j’ai découvert par hasard de nouvelles « fiches d’infos » ou de nouveaux textes que la RIO a ajoutés sur son site internet. À la lecture de ces textes, j’ai retrouvé des qualificatifs et des croquis que j’ai utilisés dans mon site. La RIO parle de l’entreprise Shokbéton qui préfabriqua nos pièces maîtresses, de l’utilisation du béton, que le Stade est le symbole de Montréal et elle explique enfin une coupe d’une console. Dommage qu’elle est attendu en 2010 pour en parler !


 

J’AI GARDÉ UN DESSERT DE QUALITÉ POUR CE CHAPITRE SUR LA « CONSTRUCTION »

L’Appel d’offres du 4ième Toit où j’ai annoncé le gagnant 2 ans avant !
L’Appel d’offres qui dure … depuis 6 ans !
Conflit d’intérêts / Contrat légal ?

L’ensemble Stade et Mât a été conçu par l’Architecte Roger Taillibert de façon à recevoir un Toit léger et rétractable d’une grande superficie, Toit 18 fois plus grand que ceux déjà installés sur ses piscines.

Jamais en 35 ans, la RIO et tous les politiciens du Gouvernement du Québec n’ont demandé à l’Architecte concepteur/réalisateur et à son équipe:

1) De faire les plans et devis de son Toit mobile rétractable et

2) De décrire en détails la méthode de construction pour qu’une entreprise d’ici le réalise à peu de frais …

… ce qui a ouvert la porte à toute la partisannerie qui suivit et que j’aborde dans ce chapitre, le summum se concrétisant par ce fameux Appel d’offres où aurait-il lieu de poser la question :

« Ce contrat aura-t-il vraiment une valeur légalement parlant » ?

J’annonçai le gagnant 2 ans avant l’Appel d’offres

En juillet 2002, M. Euclide Laliberté, ancien conseillé dans l’équipe de M. Drapeau que j’avais rencontré durant la construction de nos Installations en 1973, m’a demandé de donner une conférence au Club Kiwanis St-Laurent sur les Installations du Parc Olympique. Le Toit du Stade faisait la une dans l’actualité. En terminant mon allocution, je mentionnai à la centaine de personnes présentes de ne pas se questionner sur le prochain Toit puisque j’annonçai qu’il serait fait par SNC-Lavalin et NCK. En fait, si la RIO donne suite à sa décision rendue publique ce sera effectivement un Toit SNC-Lavalin. La recommandation viendra de M. Nicolet, non de NCK, mais de GCI. C’est le même Ingénieur.

« Unique et questionnable » ?

Seuls le Gouvernement du Québec et sa RIO peuvent se permettre de faire vivre à ses fournisseurs un tel Appel d’offres unique et questionnable made in/by Québec pour parvenir à leurs fins prévisibles d’avance vu leurs agissements passés. Les vrais documents de cet Appel, listés en format PDF sur le site toitdustade.ca d’une entreprise ayant soumissionné, lèvent le voile sur ce qui se passe sous le couvercle de la marmite, bien sûr … gardé secret par l’efficace Service des communications de la RIO et bien assaisonné par son chef cuisinier, le Gérant de projet et la RIO.

Le pire contrat olympique de tous ?

J’ai toujours cru que le pire dossier de ce Complexe était le règlement du contrat de Socodec-Lavalin pour le 1er Toit du Stade que La Presse traita dans une série d’articles du Samedi 21 septembre au Mercredi 25 Septembre 1991. En décembre 2008, je remettais à Monsieur Jean Charest une Lettre et 6 Annexes dont une intitulée « Le Stade de la démesure » traitant de ce contrat précisément. Pour voir ce texte, cliquez ici.

À voir se dérouler l’Appel d’offres en cours depuis 6 ans pour un nouveau Toit qui sera, nous le savons (la RIO l’a annoncé plusieurs fois) « le Toit lourd d’acier de SNC-Lavalin » où il faut renforcer le Stade et le Mât », je le mets sur un pied d’égalité avec ce pire de tous.

Une vraie pièce de théâtre...

… … Surtout les acteurs … qui se connaissent depuis fort longtemps et les textes portés à changer. Lavalin revient avec SNC cette fois. Nous en sommes au 4ième Toit toujours inadéquat pour cet ensemble, une preuve évidente d’incapacité à faire le Toit prévu sur ce Complexe. Dans ce dernier Appel d’offres qui dure …, un Ingénieur agit comme gérant et a « lui-même (dans GCI) et son autre firme (NCK) » pour l’aider à décider de la structure du nouveau Toit, plus une kyrielle de spécialistes (dont de grosses firmes importantes) pour qu’il ne se trompe pas dans son analyse. C’est fort et très dispendieux !

Ce même Ingénieur a déjà été associé avec SNC ou SNC-Lavalin dans ce dossier du Toit. Il dirige l’Appel d’offres et il a choisi le gagnant, SNC-Lavalin, … son ancien associé. La RIO, le véritable metteur en scène silencieux, se fait garant de cet apparent conflit d’intérêts puisque c’est avec elle qu’ils ont tous fait affaire, tant maintenant que pour certains … depuis 1974 (LVLV ou Lavalin). La RIO en connaît tous les fondements. Comment les politiciens peuvent-ils ignoré ces dessous si bien « tus » ? Une dépense folle de $300 à $500 Millions avec les réparations déjà annoncées par la RIO.

Et M. Taillibert dans tout cela ?

Il n’est jamais venu à l’idée de qui que ce soit, Responsables et Membres du Conseil d’administration de la RIO, Ministres (15) et Députés de confier à M. Taillibert, le concepteur du Toit, et à son équipe d’Architectes et d’Ingénieurs ce mandat de nous donner plans, devis et méthode de construction de son Toit léger et rétractable pour que la RIO confie sa construction à une entreprise d’ici. Combien de textes du « Journal des débats » de l’Assemblée nationale du Québec ai-je lus ? Même si les occasions furent nombreuses, aucun politicien n’a osé demander la question qui tue : « Pourquoi ne ferions-nous appel à M. Taillibert et son équipe d’Architectes et d’Ingénieurs, c’est pourtant son projet et il était le seul à pouvoir le définir » ?

Lavalin, le chanceux !

Loin de moi l’idée de déprécier Lavalin qui fait sa marque dans plusieurs pays. Dans ce projet précis où de nouvelles technologies sont apparues, il aurait dû s’abstenir puisque son essai infructueux du premier Toit Socodec-Lavalin et son prochain Toit prouve son incapacité à réaliser ce que seul M. Taillibert peut faire. Sa performance à titre de mandataire-coordonnateur en 1974/1975 sous le nom de LVLV ne fut pas à la hauteur des attentes et Québec le remplaça par la RIO. Chanceux, il prit le crédit d’avoir sauvé les Jeux. Québec l’a cru et il fut omniprésent jusqu’en 2010, bientôt 2011. Autant soit ta force, tu ne peux dicter la manière de faire de celui (RIO) qui te donne les mandats.

Une vérité que la RIO se devait de taire !

Qui a sauvé les Jeux de 1976 ? Qui en a pris le crédit ?

Plus de 70 personnes bien en selles à la RIO ont toujours mis de côté les vrais sauveurs, les « maudits » français et la compagnie Duranceau qui avait la connaissance technique, sauf avant les Jeux de 1976 alors que nous n’en étions même pas capables.

** Qui a fait les plans et devis et qui a établi la méthode de construction du Stade, des Piscines, du Mât et du Toit du Vélodrome ? M. Taillibert et ses « maudits » Ingénieurs français.

** Qui a pris tout le crédit d’avoir sauvé les Jeux ? La RIO et l’Ingénieur Directeur de projet (de LVLV – M. Bernard Lamarre) que Québec imposa à Montréal le 12 avril 1974.

34 années qui s’éternisent !

De 1976 à 2010, ce fut plutôt •• Les études d’Ingénieurs et d’Experts non connaisseurs de ces techniques avancées, mais la plupart bien proches des décideurs, Lavalin étant omniprésent. •• Prendrons-nous toute la charge de neige pour un tel premier Toit léger bombé ? Voyez ce texte (K33). •• La toile de kevlar est tellement fatiguée qu’elle n’a que 2 ans à vivre, concluaient les Ingénieurs et les Experts de la RIO après sa déchirure du 27 juin 1991. Cette toile fut enlevée en 1998 et elle possédait toujours ses caractéristiques mécaniques originales ! Voyez ce texte révélateur « Toile de Birdair et toile de kevlar (Toit Taillibert) » (K34).

Compte tenu de notre silence, Payons ces coûteux gaspillages et Fermons-nous la !

Nous l’avions notre Toit, mais la RIO l’a fait enlever !

Le Toit Socodec-Lavalin « version Taillibert modifiée – 1985 à 1998 » était bon et fonctionnait. Il aurait dû être réparé plutôt que détruit. Mal renseignés par ses professionnels, Ingénieurs et Experts, la RIO et les politiciens ont ignoré les recommandations et les avis exprimés à plusieurs reprises par l’Architecte Taillibert et par ses Ingénieurs experts Messieurs Louis Billotey et Jean Roret à l’effet de garder ce Toit et de corriger les erreurs conceptuelles de Socodec-Lavalin.

Les notes et les lettres de l’Ingénieur polytechnicien, Louis Billotey sont claires à ce sujet : « Ce fut l’œuvre d’incompétents dans ce type de structure inédite. À l’automne 1998, M. Billotey concluait dans sa Note sur l’avenir de la toile TOLVAR et du toit mobile du Stade Olympique : « Les récents essais de traction, effectués ces derniers jours par VERSEIDAG sur des échantillons maintenus exposés à l’air libre et aux intempéries, ont confirmé la pérennité des caractéristiques mécaniques de la toile TOLVAR. Pour voir les notes et les lettres de M. Louis Billotey à Messieurs Robert Bourassa, Jean Drapeau, André Tétrault, cliquez ici.

Nous n’aurions pas jeté à la poubelle les $88,5 Millions des $147,42 Millions payés à Socodec-Lavalin si cette firme avait eu l’humilité de reconnaître et corriger ses erreurs, au lieu de ne pas trouver les causes des déchirures et ne rien faire. Voir le Journal des débats de l’Assemblée nationale du Québec - Mardi 20 avril 1993.

Pourquoi devrions-nous « nous serrer la ceinture »...

… … Alors que nos politiciens dépensent grossièrement de façon exagérée et partisane ? Ils ont travaillé un dimanche en chemise à manches courtes et en jeans pour couper les dépenses dans la fonction publique.

Dans le prochain Toit du Stade, ils n’ont même pas à chercher, ils n’ont qu’à dire NON et ils feront économiser aux Québécois des centaines de millions de dollars. En plus les politiciens poseront un geste « culturel » relevé en respectant l’intégralité de cette Œuvre d’art. Ni les politiciens, ni la RIO n’ont consulté l’Architecte Taillibert avant d’amputer son Œuvre. Ils ont même ignoré ses cris du cœur, ses avis écrits de ne pas faire le Toit Birdair et ses nombreuses déclarations contre le Toit d’acier de SNC-Lavalin. Auraient-ils tous perdus la vue et l’ouïe ?

Ou la firme SNC-Lavalin serait-elle plus forte que la raison, que la RIO, que notre Gouvernement du Québec ?


 

LES POINTS TROUBLANTS DE L’APPEL D’OFFRES EN COURS

  • Cet Appel d’offres lancé en août 2004 a-t-il subi des modifications en cours de route ? (K35)
  • L’Ingénieur, Gérant de projet, bien connu de la RIO depuis 1982, est-il en conflit d’intérêts et peut-il être impartial entre un Toit lourd/rigide et un Toit léger/flexible ? (K36)
  • Pourquoi la RIO a-t-elle besoin de mettre à la disposition de son Gérant de projet qui a l’expérience des gros projets autant de sous-traitants dont lui-même pour la structure ? … La vraie manière de dépenser en temps de crise ! (K37)
  • Pourquoi le Gérant de projet et la RIO ont-ils abandonné l’exigence d’un contrat de type PPP seulement après avoir retenu le Toit d’acier de SNC-Lavalin ? (K38)
  • Ce futur lucratif contrat aura-t-il une valeur légale ? (K39)
  • Une courte réflexion « Le toit de ma maison. Ça ne va pas dans ma tête ! » Voyez ce texte. (K40)

 

Conclusion de cet Appel d’offres

Un Appel d’offres ? Un tripotage ? Un bon contrat ? Des non-connaisseurs des techniques requises ?

Plusieurs questionnements, mais une seule conclusion évidente … qui va avec tout le reste :-

« Une folle action de la RIO, à la manière de Québec et endossée par les politiciens qui laissent faire, laquelle action cache la vérité, ignore les vrais Experts et gaspille encore $300 Millions.»

Merde !

 

Madame la Ministre de la RIO, … …

… … En juin 2010 et après 6 ans, l’adjudication du contrat n’a pas encore été autorisée. Tant mieux ! Quelqu’un, un politicien peut-être a dû finir par se rendre compte de cette tromperie, de cette folie technique et architecturale, parce qu’il s’agit ici réellement de faire n’importe quoi ou presque, ou de cette association du Gérant de projet et du soumissionnaire retenu par ce Gérant.

… … Poserez-vous ce geste « dégradant en ce que cette œuvre est concernée » d’autoriser la RIO à octroyer ce contrat qui n’aurait jamais dû exister pendant que le Gouvernement du Québec est en congé, que plusieurs journalistes prennent des vacances méritées et que les autorisations sont plutôt rapides et faciles ?

… … J’ai quelques questions pour vous qui préoccupent plusieurs Québécois. (K41)

Monsieur le Premier Ministre, … …

… … Bravo pour l’Institut des Sports, … nous l’attendions depuis 30 ans.

… … Pourquoi n’intervenez-vous pas sur le projet d’un nouveau Toit sur le Stade alors que vous connaissez cette trouble histoire que je vous ai dénoncée en décembre 2008 dans ma Lettre et ses 6 Annexes ? (K42)

… … Monsieur le Premier Ministre, pour connaître notre bassesse québécoise envers cet Architecte de renommée internationale, je vous adresse ce texte, « LE BAISER DE JUDA ». Pour voir ce texte, cliquez ici. (K47)


 

QUEL TRISTE BILAN, … SIGNÉ RIO ET LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC !

Voici le triste résultat d’un Grand Complexe d’Architecture, de Génie et de Sport parce que sa Construction fut enlevée de la main des vrais experts et fut prise en charge par Québec, à la manière de Québec, dès le 12 avril 1974 :

Pour une prévision de $183 Millions ( le Parc Olympique seul ) acceptée par Ottawa et jugée près de 40% trop élevée par Québec, … …

… … La RIO a réussi à augmenter le coût total à $2,402 Milliards, bientôt $2,8 Milliards (15,3 fois plus), les intérêts inclus, … … en tuant le Parc des Sports de M. Drapeau, en chassant ses locataires, en vendant des parties du Parc à l’entreprise privée et en privant la population de son attraction la plus spectaculaire « Le Toit mobile », … parce qu’en 1975 elle a chassé l’Architecte de son Œuvre, parce qu’elle a fait peur aux gens et parce qu’elle a fait appel à ses Ingénieurs/à ses gens forts.

… … M. Jean Drapeau, voilà ce que le Gouvernement du Québec a fait de votre Meilleur Projet.


 

M. L’ARCHITECTE TAILLIBERT, À QUAND LA MISE EN DEMEURE … …
… … Adressée à la RIO et au Ministre de la RIO du Gouvernement du Québec ?

Voyez ce texte adressé à M. l’Architecte, Roger Taillibert, cliquez ici. (K48)

À suivre. Mes recommandations, ma Conclusion sur « La Construction du Parc Olympique » et mes Mercis font partie de textes séparés. (K43) dont les vrais sauveurs des Jeux de 1976. (K46)

Claude Phaneuf, B.A., B.Sc.A.
Un des trois pionniers concepteurs du Parc Olympique et du Stade.
Membre de l'OIQ de 1962 à octobre 2006.
Ce 26 juin 2010. Révisé Octobre 2010 et Novembre 2012



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