M. L’ARCHITECTE TAILLIBERT, À QUAND LA MISE EN DEMEURE … …
… … Adressée à la RIO et au Ministre de la RIO du Gouvernement du Québec ?
Vous avez eu un traitement royal … de voyous, de nous Québécois et vous ne réagissez pas ! La question de vos droits d’auteur en est un autre témoignage de nos manières partisanes de faire, devrais-je dire à la manière RIO. J’ai un texte qui sera en ligne à ce sujet prochainement.
Je suis décontenancé de voir votre impuissance à remettre les pendules à l’heure concernant le Mât et la Toiture mobile, dans ce dossier de tripotages, depuis que Québec vous a chassé de vos projets du Parc Olympique en avril 1974.
Plus que quiconque, vous en connaissez leurs grandes valeurs et leurs caractères
inédits, qu’aucun autre
Architecte ne pourra concevoir, voir même imiter dans le futur. Vous entendez comme moi les menteries que véhicule la RIO et certains prophètes de malheur … qui servent de couvertures aux magouilles qui se trament sous le couvercle de la marmite par notre chef cuisinier, la Régie des Installations Olympiques et qui protègent les heureux rémunérés.
Pour un de ces prophètes, ce sont le mauvais roc et les
déficients néoprènes sous les pattes avant du Mât, son trop grand poids qui le fait s’enfoncer (!?!?!)
dans le roc … … •• De fausses accusations à 100% contredites, de façon claire, complète
et sans équivoques, par trois (3) rapports hautement documentés avec croquis à l’appui, réalisés
par de Vrais Experts de cette technique. Deux hommes, deux Français, …
pas des comités, pas de nombreuses firmes qui ont peine Ã
conclure, pas de dépenses inutiles, non deux hommes qui ont écrit noir sur blanc la Vraie Vérité sur le Stade, son Mât, sa Toiture mobile et ses erreurs de parcours.
Auriez-vous
oublié, M. Taillibert, le premier rapport de M. André Mogaray du 29 janvier 1982
(59 pages), ce Monsieur, l’Ingénieur Général des Ponts et
Chaussées, Président des groupes de travail du Conseil
chargés de l’élaboration des règles de conception et de calcul des ouvrages en béton précontraint,
et d’exécution des ouvrages en béton armé et béton précontraint,
Président de la Commission permanente n° 9 du Comité
Euro-International du Béton sur le comportement, la maintenance et la réparation des structures en
service, que Monsieur le Premier Ministre
de France et Monsieur le Ministre de l’Urbanisme et du Logement de France chargeait le 13 janvier
1982 de procéder à une expertise technique sur notre Stade Olympique de Montréal, sur le
parachèvement du Mât et sur votre Toit rétractable ? Oui, M. Taillibert en 2 semaines seulement, son rapport était produit, ce qui diffère des longs délais d’études de notre groupe d’experts et des firmes engagées !
Auriez-vous
oublié, M. Taillibert, le deuxième rapport complémentaire de M. André Mogaray du 21 juin 1982
(34 pages), adressé au Ministre de l’Urbanisme et du Logement de France sur
l’expertise technique concernant l’achèvement
du Mât du Stade Olympique de Montréal ?
Auriez-vous
oublié, M. Taillibert, le rapport que vous a remis M. Jean Roret, Ingénieur conseil, du 10
octobre 1991 (27 pages), qui vous fut recommandé par Monsieur le Président de la
Compagnie des Experts près le Comité National Français de la Chambre de Commerce Internationale,
un Ingénieur de 40 années d’expérience dans le métier de constructeur,
pour émettre son avis d’expert sur les
supposés vice-géométriques (!?!?) évoqués par Lavalin dans le rapport produit et signé
par M. Normand Morin, Ingénieur responsable du projet Socodec-Lavalin de 1985 et sur l’ajout
erroné du fameux anneau de compression du Toit mobile Socodec, la RIO voulant récupérer
de vous une somme de quelques $17 Millions, soit une partie des extras payés par la RIO Ã
Lavalin, et ce, malgré le contrat clefs en main ?
Voir l’article « Le Stade de la démesure »,
cliquez ici.
Pourquoi n’avez-vous jamais produit ces documents qui corrigent des faussetés si bien véhiculées ?
Un autre prophète de malheur, un politicien cette fois, le 1er Ministre de la RIO, qui affirme dans une émission de télévision projetée à de multiples reprises depuis 2005, •• que le Toit Socodec-Lavalin, (votre Toit rétractable que Lavalin a modifié en faisant des erreurs) n’a pas été ouvert une seule fois, qu’il n’a jamais fonctionné •• … pour être tout de suite contredit dans la même émission par l’Ingénieur Normand Morin qui affirme avoir levé la toile 75 fois, cela fonctionnait très, très bien. … qu’elle s’usait à cause des câbles qui frottaient dessus (il a oublié d’ajouter … à cause de nos erreurs de conception !). Une désinformation utile ou nécessaire à la survie de la RIO.
La consécration de notre incompétence dans cette technique française de construction
Sachant que vous suivez attentivement le déroulement de notre tragédie technique et de notre folie financière,
vous êtes au courant que la RIO s’apprête à faire
« L’IRRÉPARABLE ».
Oui, M. Taillibert, nos politiciens sont à ce point mal informés par
sa RIO ou aveuglés par la puissance de notre plus grande firme d’Ingénieurs-conseils au
Québec qu’ils se préparent à donner le feu vert au Toit fou d’acier de Lavalin, omniprésent
depuis 1974, pour un coût de $300 Millions (dire que nous parlions toujours de $35-40 Millions
pour votre Toit mobile, et nous étions réalistes) ce qui oblige … …
de tout renforcer, consoles, anneaux techniques et Mât,
preuve qu’il n’a pas d’affaire là . La voilà cette preuve de notre
impuissance, de l’impuissance de notre plus grosse firme du Québec à réaliser ce chef d’œuvre tel
que conçu à la française … …
… … Ce sera à jamais un affront à la France, à la technique
française et en même temps notre honte québécoise.
À QUAND -- POUR UNE FOIS -- LA MISE EN DEMEURE, M. TAILLIBERT ?
Mettez les téléphones de côté et agissez. Faites appel à des avocats internationaux.
Une mise en demeure en bonne et due forme de votre part à la RIO
et aux Architectes québécois qui acceptent de signer la déformation de votre chef d’œuvre,
maintenant notre Symbole de Montréal. Vous n’avez pas le droit de ne pas agir publiquement.
Oubliez les intermédiaires et posez l’action qui s’impose dans les circonstances, une mise en demeure
en bonne et due forme, et publique pour …
… Que tous les Québécois soient mis au courant de ces agissements répétés depuis 1975
qui nous ont déjà coûtés $2 Milliards de trop … pour vous
avoir chassé du dossier en même temps que M. Drapeau, … sans oublier les $300 à $500 Millions qui s’en viennent, une autre folie.
Quelle folie ? Oui, Quelle folie, M. Taillibert ? Nous
en sommes bien loin de nos économies du début et du travail acharné de M. Drapeau qui
avait soif de réaliser ses projets … sans laisser de dettes aux Montréalais, aux Québécois.
Claude Phaneuf, B.A., B.Sc.A.
Un des trois pionniers concepteurs du Parc Olympique et du Stade.
Membre de l'OIQ de 1962 Ã octobre 2006.
Ce 16 août 2010