LE TOIT DU STADE A TUÉ LE SPORT – UNE HORREUR SIGNÉE RIO !
La solution du Toit du Stade était pourtant si simple et si économique.
« Comme la Ville de Montréal a agi pour construire
le Toit du Vélodrome – cette dentelle de béton -,
la structure la plus compliquée à n’avoir jamais existée mondialement
et dix fois plus compliquée que les consoles du Stade ».
Photo 1: Toit du Vélodrome vue des airs
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Photo 2: Une dentelle de béton
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Photo 3: Une dentelle de béton
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Avant propos.- Je ne trouve pas de mots pour
qualifier cette sale histoire du Toit du Stade. Est-ce normal que 35 ans après les Jeux,
la « cher » RIO et le PLQ à Québec cherchent encore quelqu’un pour leur concevoir un
Toit différent du Toit original sur notre Stade, Toit que
personne ne maîtrise à part M. Taillibert, le seul
Architecte à avoir réalisé de tels Toits et les Ingénieurs de son équipe ?
Connaissez-vous un seul Appel d’offres dans lequel le contrat n’a pas été octroyé après
7 ans et 6 mois et ne sera pas terminé avant
11½ ans ? Moi, pas.
Le grand patron, le Premier Ministre du Québec doit vérifier toutes les phases de ce
tripoté Appel d’offres où les conditions ont changé en cours de route, où les exigences
fixées limitaient les soumissionnaires, où le contrat du type PPP fut abandonné après
qu’un soumissionnaire fut retenu, puis repris à moitié, où la firme qui demande l’Appel d’offres et celle
qui fut choisie reviennent encore et toujours au dossier même après qu’une d’elle (Socodec-Lavalin)
eut manqué son coup avec le Toit de 1987, où certains Ingénieurs
( LVLV ou Socodec-Lavalin ou
Lavalin, c’est du pareil au même) y sont depuis
avril 1974 lorsque M. Taillibert fut mis à la porte de son Projet du Parc
Olympique sur ordre de Québec, où la RIO avait choisi et désiré ardemment comme
4ième Toit le projet inacceptable et dangereux de SNC-Lavalin où les détails de
la solution sont demeurés confidentiels jusqu’à ce que la RIO dise non à ce Toit
tout à fait inapproprié en septembre 2010. Pour voir les vraies raisons de l’annulation
de ce Toit,
cliquez ici.
J’ai été dérangé lorsque j’ai pris connaissance du déroulement de cet Appel d’offres
d'août 2004 jusqu’à maintenant
sur le site
letoitdustade.ca– à l’onglet « Documents à télécharger ».
La mauvaise route empruntée à dessein par le maître à bord « la RIO » a tué le Projet du Stade de Sport et
l’argent des fumeurs fut littéralement gaspillé au lieu de servir pour le sport.
Des hommes forts de Québec (Désourdy et LVLV-Lavalin) mettent en danger les Jeux
Malgré les hommes forts (Désourdy et la firme d’Ingénieurs-conseils respectée LVLV-Lavalin)
qui prirent charge du dossier en avril 1974, en novembre 1975 (19½ mois plus tard) la construction des
Installations du Parc Olympique retardait au point que les organisateurs du COJO craignaient le pire -
l’annulation des Jeux.
Voir ces textes décrivant comment ils ont échoué dans leurs mandats respectifs,
cliquez ici et où la RIO a menti sur les vraies raisons de sa création,
cliquez ici.
Les travaux des sept derniers mois (décembre 1975 à juin 1976) progressèrent
si rapidement qu’un miracle se produisit et le COJO prit officiellement
possession du Stade Olympique le 13 juin 1976 …
parce que les
équipes de la Ville de Montréal et de l’Architecte Taillibert avait pris la
précaution de faire préfabriquer les pièces structurales en usine hors du chantier
par l’Entreprise Schokbéton … à l’abri des grèves.
Les Jeux eurent lieu comme prévus et ils se terminèrent dans l’euphorie avec un succès inespéré.
Deux photos datées du 5 novembre 1975, huit mois avant le début des Jeux et 3 ans et demi après l’annonce de 1972, attestent l’état d’un Stade peu avancé, pas de gradins, un seul anneau technique installé, plusieurs consoles à terminer, des piscines où tout reste à faire, des stationnements à demi construits, un Vélodrome presque terminé et bien entendu aucun aménagement extérieur.
Montréal et le Québec avaient « sauvé la face » devant le monde entier.
Vue aérienne, 5 Novembre 1975
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Vue aérienne coté est, 5 Novembre 1975
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Les vrais sauveteurs des Jeux Olympiques de 1976
Voussoirs en attente
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La RIO prit tout le crédit de cette réussite,
oubliant même que les
Ingénieurs européens associés à l’Architecte Taillibert nous avaient « sortis du trou » en
venant Ã
notre rescousse à la toute dernière minute (Mai 1974) pour reprendre et faire les plans
et devis des structures
portantes du Stade, des Piscines et du Mât parce que la firme d’Ingénieurs du Québec chargée des
plans de structure du Stade avait produit des plans inutilisables, oubliant même que la
Ville avait fait préfabriquer les voussoirs et anneaux techniques du Stade, à l’abri des grèves et du
vandalisme chez l’entreprise de Saint-Eustache Schokbéton alors dirigée par le dynamique M. Fernand Bibeau. Sans ces Ingénieurs et sans cette précaution
de Montréal « à l’extérieur du site et chez une Entreprise sérieuse », il n’y aurait pas eu de
Stade, ni de Piscines, ni de
Mât, ni de Jeux. Voici 2 photos dont l’une de l’usine Schokbéton qui a préfabriqué voussoirs, anneaux techniques et autres pièces spéciales et l’autre montrant les voussoirs des consoles en attente d’être transportés au chantier.
Usine Schokbéton, boul. Arthur-Sauvé à St-Eustache
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À quand le Mât et la toiture mobile ?
Le Parti Québécois et l’Après-Jeux – 1976 à 1985
Les Jeux terminés, il fallait payer les dépenses. Une facture salée et un déficit de près d’un milliard de dollars refroidissaient l’ardeur de ceux qui voulaient passer à l’Après-Jeux, c’est-à -dire enlever les installations temporaires, terminer le Mât, mettre en place le Toit mobile et rendre le Parc utilisable selon la planification originale de la Ville de Montréal qui n’était plus au dossier.
Les élections de 1976.- Un pépin ! Des élections
eurent lieu à Québec quelques mois après les Jeux. Échaudés par la facture inacceptable
des constructions olympiques, plus d’un Québécois hésitaient à reconduire au pouvoir le
Parti Libéral du Québec. Le Parti Québécois gagna cette élection de novembre 1976 et voulut en savoir plus sur le dossier olympique avant de donner carte blanche à la continuation.
La RIO s’est piégée elle-même
La RIO, pressée par des gens d’ici, avait mis dehors le « maudit » Architecte français et
son équipe d’Architectes et d’Ingénieurs bien avant les Jeux. Se pétant les bretelles,
la RIO oublia cette seule équipe capable de calculer le Mât et le Toit mobile comme prévus
sur les plans. La RIO n’y fit jamais appel en 35 ans,
une erreur coûteuse, injustifiable et impardonnable ! Il n’y eut aucune volonté politique
de s’adresser à l’Architecte concepteur pour qu’il termine son projet tel que
conçu en tout respect des normes professionnelles des Architectes et des Ingénieurs.
Utilisons des incapables d’ici pour exécuter les études, plans et devis !!
Ce dossier hautement technique avec ses premières mondiales du génie était devenu un
dossier uniquement politique et il l’est demeuré par la suite. En 1977, le Parti Québécois
créa la Commission Malouf pour connaître les causes des sommes extravagantes dépensées
(pour voir mon texte à ce sujet,
cliquez ici).
Le temps de régler les comptes passés, la RIO tenta de terminer cette œuvre qu’elle ne
maîtrisait pas en s’adressant aux mauvaises personnes. La RIO prit le mauvais chemin en
s’adressant à des Experts, ou à des Ingénieurs proches - ses amis, ou à des comités
d'Experts par-dessus comités, bref plusieurs …, plusieurs mandats attribués pour se faire
dicter des recommandations par des gens qui ne connaissaient pas toutes les subtilités de ce
chef d’œuvre, pour vérifier … car la RIO ne savait pas.
La RIO s’est piégée elle-même en oubliant ceux
qui avaient vraiment sauvé les Jeux, … par xénophobie, par pression de gens d’ici,
par favoritisme. C’est aux Québécois de conclure. Une chose est certaine.
Elle a gaspillé près de $200 Millions dans des Toits inadéquats alors qu’il devait être léger, rétractable et peu coûteux, même pas $50 Millions. Elle a chassé nos Expos et nos Alouettes avec un Stade qui faisait peur aux gens. Elle a tué le Sport.
Ce qui est beaucoup plus grave pour Montréal « Ã
jamais Ville Olympique », la Régie des Installations Olympiques a tué le Parc de Sports,
détruit la piste d’athlétisme (400 mètres) du Stade et
chassé du Parc la discipline la plus importante des Jeux
« l’Athlétisme ».
De 1976 à 1985, c’est la période des hésitations
de non connaisseurs engendrées 1) Par un Gouvernement qui veut définir la vocation du
Parc Olympique (Comité Charron), comme si Montréal ne
l’avait pas définie ; 2) Par les avis ou questionnements des Experts qui ont libre cours, du type « Le Mât va s’écrouler si nous ne construisons pas une colonne support dessous ; les pattes avant du Mât s’écartèlent. Construisons-nous le Mât en acier ou en béton ? Un Toit fixe ou mobile ? Avec climatisation ou non ? » Ces piétinements amenèrent le 1er Toit du Stade en 1985, neuf ans après les Jeux.
Voilà la Vraie Vérité.
Le Toit du Stade
En parcourant ce chapitre, vous apprendrez ce qu’est le Toit Taillibert
et ses composantes, toile de kevlar aussi résistante que l’acier et quincaillerie de supports.
Un texte résume
chaque Toit compris dans les $ Millions jetés à l’eau : )#1 - Toit
Socodec-Lavalin 1985 – #2 - Toit d’acier 1994 –
#3 - Toit Birdair 1998 –
#4-Toit SNC-Lavalin 2010
- et à prévoir le #5-le prochain ?
Nous l’avons échappé belle ! Le Toit SNC-Lavalin abandonné
Une facture de $300 Ã 400 Millions de
plus a failli nous tomber sur la tête - le couronnement de notre piège « le Toit d’acier de SNC-Lavalin » plus des réparations que le Président-Directeur Général de la RIO a fait des pieds et des mains pour convaincre en catimini les politiciens du Gouvernement du Québec que c’était le seul Toit (!?) que la RIO avait trouvé et … que le PDG le voulait à tout prix.
En effet, le PDG de la RIO confirmait le 4 mai 2009 que son CA avait recommandé
au Gouvernement de procéder avec le nouveau toit
d’acier et d’enclencher des travaux majeurs de rénovations pour cacher le
coût extravagant de ce Toit dans ces rénovations. La R.I.O. voulait nous faire avaler cette
dépense inutile, et ce, en temps de crise où tous se serrent la ceinture.
Pouvons-nous penser que notre unique solution fusse un Toit d’acier inapproprié
pesant plus de 6,000 tonnes, pas pour du sport, … pour faire des films… alors que
la structure portante de cette œuvre d’art du béton a été conçue pour recevoir un
Toit léger et ouvrant suspendu au haut du Mât ? Heureusement et fort à propos, cette folie RIO fut abandonnée en septembre 2010.
Suivront des textes, sur l’appel d’offres en cours …
depuis 7 ans et 6 mois avec ses surprises et ses changements, le Mât une rêverie ou une nécessité, mes recommandations et des textes à Messieurs le Premier Ministre et à Roger Taillibert.
… … Et le prochain et dernier Toit, une retour à la case originale – Le Toit léger et rétractable Taillibert selon les plans et devis de M. Taillibert et ses Ingénieurs.
Québécois, c’est à chacun de nous d’empêcher cette folie et d’exiger le retour au projet original.
Si, comme moi, vous avez de l’émotion lorsque vous passez devant ce chef d’œuvre, notre symbole, si vous avez mal accueilli le départ de nos Expos, le déménagement de nos Alouettes qui attiraient des foules de 53 à 57 000 spectateurs en 1977, si vous déplorez qu’il ne soit presque jamais utilisé et si vous regrettez la démolition de la fonction première du Parc Olympique, « un parc de sports », prenez quelques minutes pour lire les présents textes. Au lieu de vouloir le démolir, exigez au moins que nous revenions à sa fonction originale « le Sport » et à son premier Toit -- le meilleur de tous – celui de la conception même du Stade.
Permettez-moi de répéter,
Je suis fier et convaincu d’affirmer …
Ce fut pour moi le meilleur Projet de M. Drapeau, … le Gouvernement du Québec
et sa RIO se sont chargés d’en faire le pire, … la raison de ma honte.
J’ai inséré des photos toutes datées à l’appui de mes écrits.
Claude Phaneuf, B.A., B.Sc.A.
Un des trois pionniers concepteurs du Parc Olympique et du Stade.
Membre de l'OIQ de 1962 Ã octobre 2006.
Octobre 2009. Révisé Février 2012.