Monsieur le Premier Ministre
Monsieur Jean Charest
Chef du Parti Libéral du Québec
Monsieur Mario Dumont
Chef de l’Action Démocratique du Québec
Madame Pauline Marois
Chef du Parti Québécois
Objet : Le Stade de Montréal et son Toit.
Madame, Messieurs,
À titre de premier professionnel à travailler pour M Jean Drapeau sur les Installations olympiques de Montréal, j’avais le devoir de répondre aux fausses déclarations que M Pierre Bibeau, ex-président de la RIO, a faites dans La Presse d’Août 2008.
Dès Septembre 2008, j’ai écrit six articles au sujet du Stade et de son Toit, bien avant que des élections provinciales ne soient appelées. J’ai attendu jusqu’à maintenant pour produire ces textes afin de ne pas nuire en cette période de choix des Québécois.
Il est beaucoup question d’économie et de dépenses stratégiques. Pour le Toit du Stade, je suis inquiet présentement. Selon ce qui a été annoncé et que la R.I.O. essaie de cacher le plus longtemps possible tellement c’est incroyable ; « Il s’agit d’un Toit d'acier où il faut renforcer les consoles et le Mât à un coût dilué ou astronomique ». Les folies continuent. Je devrais plutôt dire - la partisannerie a toujours eu le dessus sur la technique - certains ingénieurs étant omniprésents depuis Avril 1974 !!! La RIO essaie de faire ce Toit inapproprié depuis 4 ans, c'est peu dire. Le robinet à millions est ouvert, des millions de dollars sont déjà dépensés et la préparation continue. Pourtant, il s’agit d’un crime sur le plan technique, crime que M Taillibert ne devrait pas laisser faire.
Monsieur le Premier Ministre, vous êtes muet sur ce sujet, sûrement parce que vous avez été mal renseigné. Mon devoir de citoyen m’oblige à vous dire la vérité, à suggérer des solutions. Je veux cesser d’avoir honte. Je veux faire économiser des centaines de $Millions. À titre d’Architecte concepteur, M Roger Taillibert doit empêcher cette prochaine erreur, dirais-je folie.
L’agissement politique a détruit cette Œuvre d’art et le Parc des Sports de Monsieur Drapeau. Je n’ai certes pas de félicitations à faire à votre main agissante, votre R.I.O.
Par équité, je remets mes textes aux trois Chefs de Parti, pour que le moment venu, la décision soit prise en toute connaissance de cause.
Bonne réception. Veillez accepter Madame, Messieurs ma considération la plus distinguée.
Claude Phaneuf,
Pièces jointes – 6 textes et une Annexe.