La Vraie Vérité sur le Stade Olympique de Montréal
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Le Stade Olympique de Montréal


Les textes

Jean Drapeau
A.JD.02 - Le M. Jean Drapeau que j’ai connu
A.JD.03 - Ses dernières années. Merci M. le Maire.
Roger Taillibert
A.RT03 - Qui est l’Architecte Roger Taillibert ?
A.RT04 - Ses honoraires et ses droits d’auteur bafoués
Claude Phaneuf
Documents aux 3 chefs
Plusieurs autres textes
sont à venir

Ce texte a été remis à La Presse jeudi le 22 septembre 2011 et par respect pour ce Journal très respecté, ce texte sera disponible dès qu'il aura été publié.

Au 2 octobre, ce n'est pas fait, le voici.

UN FIASCO SIGNÉ LAVALIN, RIO ET LE PLQ.
IL FAUT REVENIR À LA MANIÈRE DE M. DRAPEAU.

Mise au point importante

Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud !

Les entrevues et les émissions se succèdent à un rythme effarant et rien ne bouge. Depuis février dernier (7 mois et demi) je dénonce qu’il n’y aura pas d’enquête publique sur l’industrie de la construction parce que le dossier du Stade et sa corruption professionnelle apparaîtront sur la place publique et l’on enquêtera sur Lavalin et le PLQ et sa tripoteuse RIO. C’est la raison de fond, le reste n’est que balbutiements.

En temps et lieu, j’énumérerai la liste de tous ceux, des médias, journalistes ou partis qui se sont tu dès qu’ils ont entendu les noms Lavalin et PLQ, responsables de ce fiasco technique et financier.

Aie, y pensez-vous, notre plus importante firme d’Ingénieurs au Québec ? me répondit un. Pourquoi le Vice-président de Lavalin m’a-t-il téléphoné plus d’une fois pendant mon absence ? disait un autre.

Le Journal La Presse craindrait-il ?

Jeudi le 22 septembre 2011, je faisais parvenir par courriel un texte à M. André Pratte de La Presse pour publication, suivi d’un téléphone à son assistante pour aviser de mon envoi, qu’il n’a pas cru bon de me remettre une confirmation de lecture et qui n’a pas encore été publié en date du 1er octobre.

Que craint La Presse, ce quotidien qui a déjà écrit plus d’une fois sur la corruption professionnelle dans le Stade ? Un petit rappel.

Du 21 au 25 septembre 1991, La Presse produisait une série d’articles sur le règlement du dossier Socodec-Lavalin, le contrat le plus « enquêtable » de ce Projet Taillibert, un règlement devant arbitres à huis clos, la raison de mon texte « Le Stade de la démesure ». Pour voir ce texte, cliquez ici.

Le 27 février 1999, La Presse publiait sur 2 pages complètes (B 6 et B 7), l’entrevue que j’ai donnée au coloré André Arthur où toute l’histoire est racontée en détails. Au début, il est d’attaque comme nous le connaissons. À la fin, il me laisse parler et aucun message publicitaire ne nous a interrompus durant une heure ! La Presse titrait cette entrevue « La saga du Stade, version Claude Phaneuf –Ingénieur municipal, il a vécu l’aventure olympique aux côtés du maire Jean Drapeau ».

La saga du Stade, version Claude Phaneuf
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Le 18 février 2006 30 ans après les Jeux de Montréal, La Presse publiait « Des retraités et un homme en noir » sous la plume de Réjean Tremblay. C’était de la fraude organisée. « Québec avait faim » !

Des retraités et un homme en noir
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En novembre 2008, La Presse refusait de publier ma lettre et ses 6 Annexes très percutants que je lui ai fait parvenir. J’admets qu’il y avait trop de mots. Vu leur importance, La Presse aurait pu en publier un résumé. En début décembre 2008, à cause de mon impuissance à faire paraître ces textes, je les ai remis aux 3 chefs de partis, M. Charest, Mme Marois et M. Dumont. Tout est demeuré lettres mortes, sauf un merci que m’a adressé le Parti Québécois. Voir ces textes originaux.

Le 22 septembre 2011, compte tenu de l’actualité, je remettais à La Presse le texte ci-dessous suite à la sortie du rapport Duchesneau et ses présences à l’émission « Tout le monde en parle » et à Québec devant nos députés. En date du 1er octobre, il n’est pas encore publié. Pourtant ce sujet coure les rues. Les Québécois ont le droit de savoir.

Voici ce texte envoyé par courriel à M. André Pratte Éditorialiste en chef de La Presse.


UN FIASCO SIGNÉ LAVALIN, RIO ET LE PLQ.
IL FAUT REVENIR À LA MANIÈRE DE M. DRAPEAU.

En 1973, Mes. Drapeau, Taillibert et moi tenions rigoureusement les études et les coûts des Installations sportives du Parc Olympique. Notre Service des Travaux publics était celui de l’anticorruption et des contrôles stricts. En chassant M. Drapeau du dossier en avril 1974, M. Robert Bourassa, alors Premier Ministre du Québec, a détruit le mécanisme de l’honnêteté et mis en place celui de la corruption.

M. Bourassa n’aurait jamais pensé la conséquence de son imposition s’il avait connu la suite technique et financière et les répercussions jusqu’à aujourd’hui. Lorsqu’il mit dans les mains de ses Ingénieurs la complète direction du plus grand Projet de Montréal, il a introduit une manière de mal faire, la mécanique des Ingénieurs Lavalin, un mécanisme « à l’horlogerie suisse » hautement huilé dans lequel chaque roue, chaque engrenage trouve sa place pour que le projet dérape et coûte plus cher. Du même coup, il chassait le concepteur (et ses Ingénieurs français), le seul capable de finir son Projet pour le remplacer par l’Ingénieur puissant de Lavalin alors appelé LVLV.

Avec la manière de Québec, la corruption apparaît.

Dans notre projet, depuis le 12 avril 1974, nous vivons la manière « Québec, sa tripoteuse RIO et le puissant Lavalin ». Par Lavalin, il faut comprendre « Lavalin (1972) • LVLV (1974-1976) • Socodec-Lavalin (1985-1991) le 1er Toit • SNC-Lavalin (1991-2011) qui fait la pluie et le beau temps au Québec et a la faveur du PLQ. Je reconnais la réussite de cette grosse firme, mais je dois souligner que dans le dossier du Stade, son travail avant les Jeux et après les Jeux fut néfaste pour cette œuvre patrimoniale de Montréal et sans aucun doute pour notre portefeuille.

LVLV échoua en 19 mois de mauvais services (Avril 1974 à novembre 1975) tels que budget gonflé exagérément, petites phrases pour extras futurs dans les contrats négociés sur invitation, rapports mensuels truqués (9500 tonnes d’acier ajoutées incognito), mauvais contrôles d’entrée des travailleurs, réquisitions erronées des équipements (grues), libres circulations des matériaux, coffrages refaits 3 ou 4 fois, si bien que M. Bourassa fut forcé de le remplacer par la RIO sinon il n’y aurait pas eu de Jeux. Son « éminence grise » reconnut à M. Taillibert « que les hommes qu’il avait mis en place l’avaient déçu ».

La RIO, bras droit de Québec, la meneuse de cartes, incompétente, politisée a ignoré l’Architecte concepteur et choisi politiquement ses amis Ingénieurs. Études inutiles, contrats par des Ingénieurs non connaisseurs, $2 Milliards de gaspillage sur le dos de Drapeau et Taillibert.

La conséquence : « Coût prévu de $180 Millions approuvés par Ottawa et jugé 35% trop élevé par Québec, maintenant non fini à $2,5 Milliards, augmentation 1400% - 4 Toits déficients » et un 5ième engagé sur une mauvaise route.

La RIO doit être condamnée pour avoir laissé terminer

« « Une Œuvre de Picasso (l’architecte Taillibert) par un peintre en bâtiment (RIO, Lavalin et le PLQ) » ».

Québécois, il faut forcer le retour à la manière Montréal 1973 et M. Drapeau.

Le Parc Olympique en plus d’être une œuvre magistrale d’architecture et de génie livre un message clair. Il faut bannir « la manière de Québec » pour revenir « à la manière Drapeau ».

La manière de M. Jean Drapeau.

« Ce sera fait par mes gens (qu’il contrôlait) à l’intérieur du budget déclaré et accepté par Ottawa et Québec, et en conformité avec nos règles en vigueur à la Ville », avait-il dit. Donc évaluations correctes, soumissions publiques, délais légaux, textes des contrats clairs et sans phrases sujettes à extras, contrôles stricts sur le chantier du nombre de travailleurs et de la livraison de matériaux, pas de magouilles et un chantier en ordre.

Un point lui échappait « Les troubles ouvriers » qui étaient de responsabilité provinciale. Il n’est pas resté les bras croisés. Il imagina plusieurs types de motivations pour inciter les travailleurs à un meilleur rendement, dont une brochure à leur intention. Il leur serrait la main à tous les matins.

Le déroulement de la construction du Vélodrome annonçait des troubles ouvriers. Nous l’avons dit à M. Bourassa en janvier 1975, responsable de régler ces problèmes d’unions. Il n’a rien fait.

M. Drapeau voulait que les travaux Stade+Mât+Piscines soient menés comme au Vélodrome, à la manière de Montréal 1973. Pour pallier aux problèmes sociaux qui servent de paravent à tout ce qui se passe sous la couverture, M. Drapeau choisit de préfabriquer les pièces maîtresses hors du chantier sous le contrôle de mes hommes et des Ingénieurs français. Malgré le contrôle du chantier par Québec, avec mon équipe et nos Ingénieurs français nous avons pu tenir les Jeux.

Nous avions un échéancier que j’ajustais à tous les jours et M. Drapeau aimait venir incognito pour discuter des urgences ou des priorités. Nos Installations étaient livrées 14 mois avant les Jeux !

L’homme à éviter, « le Jacques Duchesneau #2 ».

À cause de mon site https://www.stadeolympiquemontreal.ca où je livre mon témoignage historique sur ce Projet et la corruption qui l’a habité et l’habite, je suis devenu pour les médias « l’homme à éviter » et le « Jacques Duchesneau #2 », sans équipe et sans que mon travail coûte un sou aux Québécois.

C’est pour cette raison que les médias boycottent mon site et le livre de M. Taillibert, coupent mes affirmations lors d’entrevues, enlèvent le nom Lavalin, refusent littéralement d’écrire ou ne mettent jamais en ondes des entrevues enregistrées sur vidéo. Pourtant mon site regroupe 150 textes, 400 pages, des faits, des preuves, des manières de mal faire originant des dirigeants Lavalin et Désourdy, endossées par la RIO et les yeux fermés du PLQ.

La mode « Firmes d’Ingénieurs-conseils en consortium » facilitent l’obtention de gros contrats parce qu’elles manquent de compétences pour les réaliser et que plusieurs projets leur échapperaient.

M. Charest a perdu son équilibre et ne peut se tenir debout devant le Jean Drapeau que j’ai connu, l’homme inatteignable par la corruption.

Claude Phaneuf, B.A., B.Sc.A.
Un des trois pionniers concepteurs du Parc Olympique et du Stade.
Membre de l'OIQ de 1962 à octobre 2006.
Jeudi 22 septembre 2011


Dimanche 2 octobre 2011

Note.- Suite à la participation magistrale de M. Duchesneau à Québec le 27 septembre 2011, j’ai cru bon d’ajouter ce texte intitulé « La corruption professionnelle est née dans le Stade Olympique le 12 avril 1974 ». Pour voir ce texte, cliquez ici.




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