C’ÉTAIT UNE ERREUR DE DONNER TOUS LES DÉTAILS
La séance de travail avec le CCJO terminée, je me suis rendu tout de suite voir
M. Drapeau pour lui faire rapport des conclusions. Ce fut de bonnes nouvelles
pour lui et pour nous qui avions fait un bon travail.
Je me suis permis de conclure : « M Drapeau, nos chiffres sont bons, même que nous en avons mis trop avec en plus des
coussins additionnels de 35 à 40%. Vous n’auriez jamais dû m’envoyer là , car selon les questions posées, ils sont en
train de s’organiser pour les contrats à venir. À partir de maintenant, vous n’avez
plus de contrôle sur les budgets. Ils les connaissent tous en détails, poste par poste, contrat par contrat ».
J’ai ajouté « que j’ai senti, j’ai compris dans les questions posées le souci de vérifier nos données, mais aussi la préoccupation de cerner comment nous séparerions les contrats, quels prix unitaires se rapportaient à tels éléments ou à tels autres. Je me suis dit que les manigances débutaient ».
C’est ce qui s’est produit lorsque les contrats négociés ont commencé au milieu de 1974, non pas comme c’était la coutume
à la Ville par soumission publique, mais sur invitation seulement, avec des dépassements inimaginables et des clauses
subtilement cachées dans les contrats qui rapportaient par la suite des extras élevés.
En janvier 1973, Montréal faisait l’erreur de remettre au CCJO du Gouvernement du Québec les postes détaillés de son budget de $250 Millions et perdait ainsi tous les contrôles des dépenses.
Québec et son CCJO
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Montréal et M Drapeau
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Comment se terminera cette surveillance ? À vous d’en juger à la fin de la Vraie Vérité.
Claude Phaneuf, B.A., B.Sc.A.
Un des trois pionniers concepteurs du Parc Olympique et du Stade.
Membre de l'OIQ de 1962 Ã octobre 2006.
Mai 2010