Dossier : Le dernier Toit, point final – Un comité-conseil dira à la RIO quoi faire !
LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC
DÉSAVOUE SA PROPRE CRÉATION, SA RIO
Après 35 ans et 5 mois, le Parti Libéral du Québec désavoue sa propre création,
la Régie des Installations Olympiques « dite la RIO », en créant un comité-conseil
portant sur l’avenir du Parc « Olympique » … qui n’a
d’Olympique que le nom, avec comme mandat :-
De conseiller la RIO dans sa vision de développement du Parc
« Olympique » ainsi que
dans l’établissement de ses orientations stratégiques et de son plan d’affaires : et
De conseiller la RIO dans le choix des priorités d’utilisations futures des équipements, dont le
Stade lui-même, afin d’être en mesure de recommander au Gouvernement du Québec les choix
d’investissements appropriés, notamment en ce qui concerne le type de toiture à privilégier
pour le Stade.
… Pour lui dire quoi faire à l’avenir !
« Que c’est bien dit » …
… sans pour autant reprocher à son bras droit et mandataire direct - la RIO -, son
impuissance, ses mauvaises décisions et surtout sans la blâmer pour avoir tout détruit
en dépensant 1500% plus que les prévisions réalistes de M.
Drapeau que Québec (alors le PLQ au pouvoir) jugeait 35 à 40 %
trop élevées en janvier 1973 ? C’est à moi le chargé de ces prévisions qu’ils l’ont dit directement.
« Il faut le faire » !
Demander aux Québécois c’est quoi l’avenir du Parc et de son Stade et
quoi privilégier ? … après avoir détruit le magnifique Parc des Sports de M. Jean Drapeau, après avoir failli dans 4 Toits déjà , après avoir vendu une partie du terrain à l’entreprise privée et après avoir déjà dépensé près de $3 Milliards pour ce qui était prévu coûter $180 Millions, une augmentation record de plus de 1500% !
Les dépenses continueront et pour ne pas en être blâmée de ses prochaines actions alors
qu’elle ne mérite plus d’être là , la RIO se fera dire par ce comité-conseil quoi faire
à l’avenir sans avoir à justifier son triste passé, son fiasco technique et financier et son entêtement à « oublier » son concepteur, l’Architecte Roger Taillibert.
Un comité-conseil … crédible - Bravo.
La Ministre du Tourisme, Madame Nicole Ménard, et la Présidente du Conseil
d’administration de la RIO, Madame Maya Raic, annonçaient vendredi le 6 mai
2011 la formation d’un comité-conseil portant sur l’avenir
du Parc « Olympique ».
Une précision importante
Il est question dans cette consultation de l’avenir du plus
grand projet sportif et polyvalent de la Ville de Montréal et du Québec en termes
d’architecture avancée et des premières mondiales de génie (une structure à la méthode
dite Freyssinet), un Ensemble le plus marquant et remarqué de Montréal coiffé d’une Tour
inclinée la plus élevée au monde au point qu’il est maintenant identifié comme
« Le Symbole de Montréal » et fait l’envie de plusieurs.
Le Stade et son Mât rappellent au monde entier que Montréal fut baptisée à tout jamais en
1976 « Ville Olympique ». Dommage que la RIO l’ait autant maltraité, sinon détruit presque complètement, et l’ait laissé vide et sans âme.
Nous sommes gâtés avec ce comité
Personne ne peut être contre la vertu ! Nous somme gâtés avec ce comité-conseil dirigé
par une femme de grand calibre, Madame Lise Bissonnette, qui a fait sa prestigieuse renommée au journal Le Devoir, à Bibliothèque et Archives nationales du Québec, bien appuyée par une brochette de personnalités aux expériences variées.
Mme Bissonnette est un gage d’un excellent travail et
M. Walter Sieber (le seul que je connaisse vraiment) a fait sa marque au COJO. Son organigramme en 1976 fut si efficace qu’il servit de modèle pour les organisations des Jeux Olympiques d’été qui ont suivi. J’ai hâte de l’entendre sur l’aspect « olympique » qui a toujours fait défaut depuis 1976, la RIO chassant l’athlétisme du Stade et du Parc, mettant à la porte les cyclistes pour les remplacer par des animaux et laissant dormir aux corneilles tous les espaces sportifs prévus dans le Mât en 1972 ! Le Parc des sports de M. Drapeau est mort depuis longtemps.
Le Gouvernement désavoue sa propre
création, la Régie des Installations Olympiques
En novembre 1975, le Parti Libéral du Québec de M. Robert Bourassa créait cette dépensière et
partisane Régie des Installations Olympiques donnant suite aux pressions de M. Drapeau
qui voyait « impuissant » aller à la dérive la tenue des Jeux Olympiques de Montréal
prévus pour juillet 1976. Je vous invite à lire ce texte qui en dit long
sur les tromperies de la RIO et sur les vraies raisons de sa création,
cliquez ici
et ce texte sur la performance de ceux que M. Robert Bourassa avait
imposés à M. Drapeau 19 mois plus tôt en avril 1974,
cliquez ici.
Lorsque tu es un mandataire de l’état (comme la RIO l’est) avec comme mandat de compléter les travaux, terminer le Mât, installer la Toiture mobile de M. Taillibert et faire une bonne gestion de tels équipements de sports, tu as failli dans ta mission.
Lorsque la volonté de la Ville de Montréal quant à l’utilisation de ces équipements fut clairement définie dès l’annonce du projet en avril 1972 comme suit :
« Après les Jeux, le grand Stade sera utilisé pour les sports majeurs et
les autres Installations pour les sports amateurs et les Universités.
Et le grand Stade devra conserver ses facilités d’athlétisme pour y tenir d’autres événements grandioses ».
Lorsque tu as chassé du Parc l’athlétisme, les cyclistes et tout le reste du sport, tu as doublement failli.
Avec ces quelques mots, M. Drapeau a résumé la vocation précise du Parc des Sports que nous avions développée durant l’été 1971 et que j’avais présentée le 1er novembre 1971 à un M. Paul Desrochers, conseiller spécial du Premier Ministre, M. Robert Bourassa, ravi de ce chef d’œuvre.
Un simple paragraphe sur son contenu, un deuxième sur les deux pôles sports majeurs et sports amateurs et la volonté de Montréal dans « le devra conserver ses facilités d’athlétisme » pour que le grand Stade puisse tenir d’autres événements grandioses.
Des villes européennes ont tenu des Jeux Olympiques plus d’une fois. M. Drapeau voulait élever notre ville au même niveau qu’elles.
Et … force nous est de constater que tout dans ces énoncés fait défaut au point qu’un plus
haut que toi (le Gouvernement du Québec) doive désigner un comité-conseil pour te dicter
quoi faire et quel type de Toit … … Tu es dans la ……… et
tu es désavoué.
Nos recommandations exaucées, mais …
En décembre 2008, je dénonçais à notre M. Jean Charest,
actuel Premier Ministre du Québec, les actions douteuses de sa RIO par
Lettre et 6 Annexes dont une intitulée
« Merci à la R.I.O de disparaître compte tenu de vos
agissements », pour voir ce texte,
cliquez ici.
En septembre 2010, à la première émission de Mario Dumont à Canal V, je répétais que le Ministre du tourisme devrait remplacer sa RIO. M. Taillibert et moi (à plusieurs endroits sur mon site et en entrevues) dénoncions la mauvaise gestion de la RIO et redemandions de la virer.
Nos demandes furent entendues et exaucées, mais à la
manière politique « Nous regardons en avant sans regarder en arrière pour mieux faire ou faire différemment. Quoi faire à l’avenir, les miens ne savent pas ? C’est compréhensible venant de la bouche des politiciens au pouvoir parce que les politiciens sont au cœur du problème et des magouilles planifiées et tolérées.
L’avenir du Parc Olympique et le Toit du Stade, deux sujets différents …
… que Québec et sa RIO tentent d’associer en un seul pour se sortir du trou sur ces deux sujets.
Pour moi qui sais que jamais Québec ne reconnaîtra sa mauvaise route, le chemin est déjà tracé.
Basé sur la future « vision d’avenir » que le comité recommandera suite à ses consultations
publiques, un type de Toit sera privilégié alors qu’il faudrait
dire à cause de sa structure nous devons construire le Toit Taillibert en y ajoutant une galerie technique pour la polyvalence.
Le Stade est un Équipement sportif de grande capacité
Ce n’est pas un grand hangar, ni un grand hôpital, ni un emplacement pour foires d’exposition
à structure conventionnelle bien qu’il puisse servir à de multiples fins. Un Stade Olympique
comme le nôtre est en premier lieu un Équipement sportif
à grande capacité. Toute grande Ville doit avoir le sien. Montréal l’a.
Le Complexe Stade - Mât –
Piscines – Vélodrome se définit comme un Ensemble de béton précontraint et post contrait
formant un bloc homogène. Le Toit léger et rétractable fait partie de sa conception et si nous en sommes rendus à demander aux Québécois quel sera notre prochain 5ièrme Toit, c’est bien parce que le Gouvernement du Québec (le PLQ principalement) et son bras droit (la RIO qui a toujours manqué de vision) n’ont rien compris à la technique de construction de ces bâtiments et ont voulu favoriser leurs Ingénieurs favoris et impuissants dans ces techniques. Ils ont toujours cru que nos Ingénieurs forts et amis du régime pouvaient le concevoir, le calculer et le mettre en œuvre. Le résultat : 4 échecs parce que seule l’équipe Taillibert (Architectes et Ingénieurs) maîtrise ces techniques avancées.
L’Architecte Taillibert précurseur
L’Architecte Taillibert fait figure de créateur en utilisant la précontrainte et la préfabrication dans les Équipements sportifs qu’il conçoit.
N’est-ce pas l’Architecte Taillibert qui traça la route aux voiles minces de béton courbés pour coiffer son Centre de natation de Deauville en bord de mer en 1965 et qui utilisa le premier la précontrainte croisée dans ses voussoirs de tête au Parc des Princes à Paris où ses structures préfabriquées et précontraintes à grande portée rendaient ce Stade d’une capacité de 50 000 sièges, peu couteux en début des années 1970 ?
Piscine de Deauville 1965
Cliquez sur la photo pour agrandir
|
Piscine de Deauville 1965
Cliquez sur la photo pour agrandir
|
Parc des Princes Paris 1972
Cliquez sur la photo pour agrandir
|
Première patate chaude : Le Toit du Stade
Le seul Toit approprié à sa structure,
c’est le Toit Taillibert conçu, calculé et signé Taillibert
Le Toit du Stade fut conçu « approprié » à sa structure portante. Il n’a rien à voir
avec son avenir. C’est l’équilibre des forces et la capacité
des éléments sollicités qui le dictent.
Nous tous Québécois devrions exiger de nos politiciens qu’ils commencent à respecter ce que signifient « Stade Olympique et Symbole de Montréal ».
L’avenir du Stade passe par la polyvalence, ce qui se règle facilement par une galerie technique que seuls ceux qui ont fait les calculs de la précontrainte/post contrainte peuvent réaliser en toute sécurité pour nous et pour le public.
Depuis août 2004, l’odomètre des honoraires fonctionne à plein régime sur une route toute croche, sinueuse et inutilement coûteuse parce que les vrais Experts n’y sont pas ou plutôt parce que les vrais Experts sont tenus à l’écart par une m…….. politique qui a envahi ce chef d’œuvre et qui, elle, demeure en pleine santé.
Pourquoi être surpris que le coût total sera bientôt de $3 Milliards alors que la prévision de $180 Millions fut acceptée par Ottawa et jugée près de 40% trop élevée par Québec, une augmentation record de plus de 1500% ?
Une allure de cimetière et non d’un Parc vivant et attirant
Payez-vous une marche dans le Parc Olympique comme je l’ai fait à plusieurs reprises le cœur serré et vous comprendrez ce que signifie une allure de cimetière tellement tout « dort aux corneilles ». Ce serait tellement facile d’y mettre de la vie, des arbres, des arbustes, de l’ombre, des points de nourriture, des aires de pique-niques, mais pour voir quoi ? Je vais vous le dire.
Comme en 1971 alors que M. Drapeau et moi arrêtions la conception du Parc
« Olympique » que la RIO a détruit,
je vous réserve cette surprise, MON
PARC « OLYMPIQUE » DE L’AVENIR.
Un petit rappel qui me fait chaud au coeur !
Le Parc Olympique durant les Jeux de 1976.
Claude Phaneuf, B.A., B.Sc.A.
Un des trois pionniers concepteurs du Parc Olympique et du Stade.
Membre de l'OIQ de 1962 Ã octobre 2006.
Ce samedi 28 mai 2011
|
Le Parc Olympique durant les Jeux de 1976
Et ses milliers de visiteurs répartis partout.
Cliquez sur la photo pour agrandir
|
Je vous invite à lire ce texte :-
Le Parc « Olympique » … qui n’a d’Olympique que le nom.
Que contenait ce Parc de Sports tel que M. Drapeau et moi l’avions planifié durant l’été 1971
pour l’usage à long terme des athlètes professionnels et amateurs, bref ce qu’un ancien
Président de la RIO, M. Pierre Bibeau reprochait à la Ville.
Quant à MON PARC
« OLYMPIQUE » DE L’AVENIR, Québécois, je vous en prépare toute une !