LE TOIT DU STADE - MES RECOMMANDATIONS
Avant-propos:
La solution était pourtant si simple
« Comme la Ville de Montréal a agi pour le Toit du Vélodrome ».
C’était la période d’harmonie entre les français et les bons québécois de la ville,
de ma division qui avaient appris à travailler ensembles. Le vendredi saint d’avril 1974 passé, vint le temps
« des maudits français dehors, les honoraires restent ici ». … Demandons Ã
un certain français M. Jean-Louis Puysségur s’il se rappelle son aventure où tout avait été préparé
pour le mettre dans l’avion le soir même et bye !
Doit-on croire ce qui est dit par la RIO ou par ceux que la RIO doit
choisir ou a choisi pour donner ou recevoir le contrat du quatrième Toit ?
Ma réponse est non. À preuve, le 27 juin 1991 la toile de kevlar
se déchira sur 120 mètres de long. J’ai bien entendu la RIO dire
lors de sa conférence de presse du 10 avril 1992
« Que c’était normal
ce qui arrivait parce qu’on (la RIO) avait demandé à Socodec-Lavalin
de faire une impossibilité », rapport d’experts en main.
Je suis resté estomaqué ! L’absolution était donnée. $147,42 Millions
à la poubelle. « La toile est
fatiguée, usée. Il ne lui reste que 2 ans à vivre. Il faudra l’enlever »,
disait les ingénieurs. … Elle fut enlevée 7 ans plus tard en 1998 et
les tests effectués en 1998 ont révélés que ses caractéristiques
techniques n’avaient pas changées depuis sa fabrication. Doit-on croire ? Non.
L’experte des rapports, la RIO a obtenu des rapports sur l’état de la structure du Stade et du Mât.
Devons-nous les croire aussi ? Non, puisque 2 voussoirs de tête des consoles seraient endommagés et que 12 autres sollicités par des efforts au dessus de leur limite. C’est la structure même et les ingénieurs veulent la coiffer de 6000 tonnes ! … Cela n’enlève en rien à la sécurité, a-t-on-dit. Doit-on croire ? Non. L’argent n’est pas au rendez-vous. Cessons le gaspillage.
Il m’apparaît inévitable d’explorer une autre avenue et de prendre un chemin sécuritaire pour régler ce Toit sans partisannerie et nous faire économiser des centaines de millions.
Compte tenu que des études ont été faites sur l’état de la structure actuelle avec rapports, procédons de la même manière que la RIO l’a fait en 1985 pour le Toit Socodec-Lavalin.
MES RECOMMANDATIONS POUR LA STRUCTURE ET UN NOUVEAU TOIT
Dans un premier temps au sujet de l’état de la structure.- Je recommande de
1. Arrêter les études sur le Toit d’acier et cesser immédiatement de payer des honoraires.
2. Confier un mandat de vérification de la structure portante du Stade et du Mât, à l’équipe originale de l’architecte Taillibert et des ingénieurs européens qui en 1974 et 1975 ont fait les calculs, plans et devis du Mât, du Toit du Vélodrome, des coques des Piscines, et des consoles et anneaux techniques du Stade.
3. Inclure dans ce mandat de prendre connaissance des rapports existants et après analyses et vérification sur place, soumettre leurs recommandations sur l’état exact de la structure portante.
Dans un deuxième temps au sujet du Toit lui-même.
4. Et si leurs travaux les mènent à une solution appropriée et économique pour le Toit, soumettre leurs recommandations avec coûts à l’appui, afin que des entreprises d’ici le construisent, comme ce fut fait au Vélodrome.
Certains ingénieurs de 1974 et 1975 pourraient être intéressés et ils ont l’équipe d’ingénierie pour remplir adéquatement ce mandat.
Québécois, vérifiez par vous-mêmes et vous constaterez que c’est bien de cette manière que la RIO a procédé en 1985 en donnant un premier mandat d’études et de validité du Toit à Socodec-Lavalin au coût de $716,000.
Claude Phaneuf, B.A., B.Sc.A.
Un des trois pionniers concepteurs du Parc Olympique et du Stade.
Membre de l'OIQ de 1962 Ã octobre 2006.
Septembre 2009